Les Gémeaux
Gemini, Geminorum (Gem)

 

 

            Les “Jumeaux”  dit-on en français. Leurs noms: "Castor et Pollux", fils de Jupiter et de l'humaine Léda. "Mon cygne, mon doux cygne, que tu es beau dans ton habit de neige..." souvenez-vous... C'était Jupiter sous ce déguisement. La belle Léda fut bientôt prise au piège. Il naquit de cette sotte union, deux garçons, sortis tout neufs de leurs coquilles: les "Dioscures", fils de Jupiter.  Qui les a transportés dans le ciel ? Qui a créé cette constellation qui remonte, paraît-il, au premier temps du Zodiaque ? Heureux qui pourra le dire ! Alors,  où sont-ils ces enfants terribles, célèbres par leurs crimes ? Ils se promènent l'hiver, dans le ciel glacé, au nord-est d'Orion, suivant le Taureau sur l'écliptique. En mai, ils sont encore là, déclinant vers l'ouest, baladeurs universels... Sur les cartes antiques, leur visage poupon et leur ample chevelure, occupent tout le terrain entre ces deux étoiles: Castor et Pollux, écartées de 5°. Leurs corps s'étirent jusqu'aux étoiles Gamma et Mu, et dessinent de ce fait un vaste rectangle.

            Jupiter eut d'autres fils. Bien sûr ! Apollon et Hercule, par exemple, qui, loin d'être jumeaux, n'avaient pas la même mère. Qui a placé une lyre dans les bras de Castor - celle d'Apollon - une massue dans la main de Pollux - l'arme d'Hercule - comme s'il s'agissait de ces deux loustiques-là ? Au Moyen-Âge, on fit des Gémeaux les parents de notre espèce humaine: "Adam et Eve", dessinés dans leur nudité originelle. Curieux mélange...

            Hâtons-nous... car les dieux de l'hospitalité - Castor et Pollux - nous attendent...

            Le pied de Castor s'étire très à l'ouest (étoile n°1) à la frontière d'Orion et du Taureau, par 6 h d'ascension droite. Guili... guili...! A cet endroit précis, passe le sommet de l'écliptique, par 23°,5 de déclinaison nord. Là, perché sur cette étoile, se pose le soleil au solstice d'été.

            An de grâce 1781, découverte sensationnelle à proximité immédiate ! Tout avait commencé par une observation banale. William Herschel, depuis l'île de Bretagne, scrutait le ciel, avec son télescope de 15,5 cm. Lorsqu'il vit, entre z Tauri (la corne méridionale) et 1 Geminorum (appelé alors "H Geminorum") un corps étrange... oui, différent de tout ce qu'il connaissait jusqu'alors... Qu'était-ce ? Une comète ? Il l'imagina tout d'abord... Nous étions le 13 mars 1781 au soir. Le 17, elle était toujours là, immobile. Pas de queue, une forme bien ronde, plutôt verdâtre. Une planète ? Au fil des semaines, elle se déplaça légèrement, suivant une trajectoire qui semblait circulaire. Emoi, trouble, vertige... la communauté astronomique frissonnait. Bientôt la ronde de sa course laissa entrevoir sa distance... deux fois plus lointaine que Saturne... Aucun doute, c'est une planète ! la septième ! inconnue jusqu'alors ! qui, d'un seul coup, doublait les dimensions du système solaire. "Impensable !..." disaient certains... car le ciel vacillait au-dessus de leurs têtes. "Merveilleux !..." s'enthousiasmaient beaucoup, conquis à l'idée d'un monde grandiose. Quel nom donner à la nouvelle venue ? Ce fut là tout un poème !... "La "Planète Géorgienne" en l'honneur de mon roi !", lança Herschel, lui, le découvreur - "Hou !... nous n'avons que faire de Georges III ! s'exclamèrent Français, Germains, Italiens.... Poursuivons plutôt la suite des noms mythologiques ! Pourquoi pas Uranus, le père de Saturne, grand-père de Jupiter ?... d'autant plus que c'est elle qui, en principe, ferme le ciel : l'Uranos !" Et le nom s'imposa.

            Sept planètes, le nombre parfait... Le "Créateur" avait bien fait les choses... On aurait pu y penser plus tôt !

a         Alpha Geminorum :  Castor

 a = 7 h 34 m 35 s           b = 31° 53’ 18”       Sp: A1  V et  A2 Vm                T : 10 500° et 8900° m = 1,58          M = 0,59         L = 49              p = 63,27         Dist : 52 AL

(BC : -0,32 et -0,25)                quatruple + 3 compagnons

            "Castor" :  le premier, à avoir brisé la coquille de cet oeuf étonnant, l'aîné des jumeaux, qui d'ailleurs n'est pas le plus brillant ! Ca arrive ! Mais s'il porte la lettre a c'est parce qu'il sort le premier de l'horizon est. Regardons-la de près cette étoile - avec un télescope. Il fallait s'y attendre: elle est jumelée, deux siamois, dirait-on, tant leur proximité est grande. Dans les années 1970, leur écartement était inférieur à 2". En l'an 2000, il atteindra 4" : plus aucune peine pour les dédoubler ! En fait, le demi-grand axe de l'orbite réelle couvre 7" de degré, mais nous ne voyons - comme toujours - que l'orbite apparente: celle décrite sur la voûte céleste, et non pas dans la profondeur de l'espace. Magnitudes des composantes: 1,93 et 2,97, astres bleutés. "Je pense,  dit monsieur Muller, que leur période est de 511 ans." -  "Moi, de 420 ans, dit monsieur Rabe." Etonnant qu'on ne soit pas plus précis après 200 ans d'observation... 

            Castor, où demeures-tu ?  A quelle distance ton divin père t'a-t-il placé dans l'espace ? - "A 52 AL, où j'ai bâti ma résidence. Grande et vaste demeure que ce palais: votre système solaire tout entier, dans son diamètre, passerait sans problème entre mes deux étoiles: 16 milliards de kilomètres. (Soleil-Pluton : 6 milliards de km)

            "Pas possible ! s'écrie le spectroscopiste. Ca alors ! Voici que chacune de ses étoiles est encore double ! Système quadruple que le système de Castor ! ronde invisible, détectée par le spectre. Tous les 9,2 jours, Castor A boucle son orbite, tous les 2,9 jours Castor B."  Rapide  ! - "Bien vu, monsieur le spécialiste, 4 étoiles dansent au rythme de ma musique. Je compte 36 soleils dans la flamme de Castor A ! 13 dans Castor B. Quelques millions de km seulement séparent les composantes de chaque couple. De surcroît, mon jardin merveilleux s'étire jusqu'à "Castor C" : une cinquième étoile ! qui se trouve à 72"5 de mes rayons, de magnitude 9,21." - "Celle que nous appelons YY Geminorum ?" - "Exactement ! elle est accrochée à mes feux comme une balle à un fil." - "Oh ! s'écrie soudain le spectroscopiste, mais elle est aussi double ! composée d'un couple de naines rouges qui tournent, tenez-vous bien, en moins d'un jour, 0,8 jour exactement ! couple à éclipse mutuelle de surcroît - une algolide - dont l'éclat chute de la magnitude 9,21 à 9,6 au cours de sa période." - "Voyez: je suis donc une étoile sextuple, chose infiniment rare !"- "Est-ce bien certain ?" - "Oui ! vous même avez calculé la distance de Castor C : 52 AL, comme Castor A et B" - "Et cette étoile qui s'approche de vos rayons, à 204", fait-elle aussi partie de votre monde ?" - "Hum... septuple ... j'en rêve ! Cherchez... et vous trouverez."

Castor est le moins serré et le plus beau des systèmes binaires de l'hémisphère boréal ; son mouvement angulaire non équivoque imprima le premier dans l'esprit du grand Herschel la conviction complète de ses vues longtemps caressées au sujet des étoiles binaires. C'est l'une des étoiles doubles les plus anciennement connues.

Bradley et Pond la résolurent et l'observèrent en 1719. D'autre part, ce fut le second exemple auquel J. Herschel appliqua sa méthode de calcul des orbites.

D'après Dorbeck, la durée de la révolution est de mille ans et, le grand axe de l'orbite de 7",43.
Nous ajouterons qu'en 1776 Christian Mayer découvrit à 73" de là une étoile de 11e grandeur qui participe au mouvement propre de Castor et fait donc de lui un système ternaire (Ch. André, 1900).

 

b         Bêta Geminorum :  Pollux.

a = 7 h 45 m 18 s                    b = 28° 01’ 34”           Sp: K0  III       T : 4900°          (BC : -0,5)

m = 1,16          M = 1,09         L = 31              p = 96,74         Dist : 34 AL     six compagnons

            "Où es-tu, toi, Pollux ? A quelle distance as-tu fait ton nid ?" - "Et bien, vous qui savez manier  le micromètre, depuis Struve et Bessel, mesurez ma parallaxe !" - "Nous trouvons 0,09674 seconde de degré, soit une distance de 34 AL: tu es plus proche que Castor. Voilà pourquoi ton éclat apparent l'emporte sur celui de ton frère... Dis-nous qui tu es... raconte-nous ta vie dans ta lointaine demeure. Es-tu aussi complexe que ton aîné ?" - "Et bien, scrutez-moi  dans vos grosses lunettes." - "D'accord ! Ton rayon est d'or pur, limpide comme le cristal, sans nulle duplicité." - "Bien. Veuillez maintenant, je vous prie, examiner mes abords immédiats." - "Une, deux, trois, quatre, cinq étoiles t'environnent, jusqu'à 4' d'écartement, dont une, la plus lumineuse, est un couple serré (1"4), magnitudes 8,8 et 11,6. Serais-tu toi aussi une étoile septuple ? Dis-moi: comment saurai-je si tous ces astres t'appartiennent ?"  - "En mesurant leurs distances, chère amie ! Quant à mon composé, il vous est aisé de le connaître." - " Nous trouvons dans ton rayonnement un total de 31 soleils, ce qui fait de toi, vu ta température relativement basse (4900°), une étoile géante orange. 10 rayons solaires composent tes dimensions. Quant à ta masse, elle voisine 3 masses solaires, ce qui te donne pour densité 0,003. Belle étoile, Pollux ! Envoie-nous longtemps encore tes chaudes couleurs..."

La belle étoile, orange foncé, qu'on appelle Pollux, est accompagnée de cinq étoiles formant avec elle un groupe physique; d'après Burnham, leurs éclats sont :
A, 2 gr., B, 13,5 gr., C, 12, 5 gr., c, 13 gr., D, 9,5 gr., E, 9 gr.
Les deux étoiles C, c forment un système très serré, fort difficile à dédoubler dans l'équatorial de 0,47 m, avec lequel Burnham l'a découvert. Pollux est en outre suspectée de variabilité (Ch. André, 1900).

 

m         Mu Geminorum : Téjat  Medius

a = 6 h 22 m 57 s                    b = 22° 30’ 49”           Sp: M3  III       T : 3300°          (BC : -2,3)

m = 2,87          M = -1,39        L = 300            p = 14,07         Dist : 230 AL   4 compagnons

            "Téjat Medius", "Téjat primus" (h), " Téjat postremus" (n) : 3 étoiles sises aux pieds de Castor, et de surcroît juste sous l'écliptique, d'où leur nom: "Les étoiles de dessous", la première, la médiane, la postérieure.

            "Téjat medius": sur le talon gauche de Castor.  Que se passe-t-il ?  Une ampoule ? Pas étonnant ! à force de courir sur les champs de bataille, ce guerrier redoutable a les pieds en sang. Rouge, énorme cette ampoule, sur le point de crever ! Quand ? Tout le problème est là... Pour l'instant, elle éclaire gratuitement le paysage: 300 soleils, s'étire sur 150 rayons solaires, soit 105 millions de km, - du Soleil à Vénus - se contente d'une densité minime: 2 x 10-6 , vu sa masse: 8,8 masses solaires.

            Deux étoiles assiègent ce pied malade. à 72"7, et 121"7.  La plus écartée est une binaire, dédoublée à 0"8  (mag. 9,8 et 10,7)

h         Eta Geminorum :  Téjat primus  ou Propus

a = 6 h 14 m 52 s                    b = 22° 30’ 24”           Sp: M3  III       T : 3300°          (BC : -2,3) m = 3,31          M = -1,84        L = 460            p = 9,34           Dist : 350 AL     triple et variable

            "Téjat primus" ou  "Propus" : "devant le pied"  de Castor, ainsi nommé par les Grecs. Qu'y a-t-il au bout ce pied pour que, très tôt, on ait remarqué cette étoile ? Un détonateur ? Il semble que oui... en tout cas des signaux bizarres, difficiles à décrypter. "Propus ! Sors de la clandestinité et viens t'expliquer devant tous. Quel stratagème as-tu inventé ?" - "Pourquoi cette curiosité, mes amis ? N'ai-je pas le droit de vivre comme il me plaît ? Un couple compose l'éclat de mes feux, à 1"08 d'écartement (demi-grand axe).  Magnitude de la secondaire: 6,07. En l'an 2000 les deux étoiles seront écartées de 1"6. Le docteur Baize a déjà calculé leur période: 473,7 ans." - "Très bien. Mais ceci n'explique pas les fantaisies de ton signal lumineux, qui passe de la magnitude 3,2 à 3,9 en une période fantaisiste." - "Soit, je suis complexe, et à mon goût... L'un de mes rayons - le plus grand - pulse d'une façon semi-régulière, en 7,6 mois environ. Outre cette particularité de ma nature, une troisième étoile vient brouiller les cartes, invisible depuis la terre. Elle boucle sa période en 8,16 ans, sur votre ligne de visée précisément, ce qui provoque une éclipse mutuelle des composantes. Comprenez-vous à présent ?" - "Donc, tu es une étoile triple ?" - "Evidemment !" - " Veux-tu nous dire à présent ce qui provoque la pulsation de ton rayon." - "Ah, chers amis, j'arrive au terme de ma vie. J'ai grossi au point de risquer la rupture de mon équilibre interne. Vais-je devenir une nébuleuse planétaire ? La chose est fort probable. Mon rayon s'étend pour l'instant sur 129 millions de km (184 rs). De toute façon, quand l'accident arrivera, vous le saurez 350 ans plus tard, longueur du voyage oblige."     Il est peut-être déjà arrivé..

g          Gamma  Geminorum :  Alhena

a = 6 h 37 m 42 s                    b = 16° 23’ 57”           Sp : A0  IV      T : 10 800°       (BC : -0,45) m = 1,93          M = -0,6          L = 150            p = 31,12         Dist : 105 AL   2 compagnons

            "Alhéna" : "La marque du feu"... du fer rouge !  Marqué au fer l'orteil gauche de Pollux ? Serait-il devenu l'esclave de son frère, lui qui cependant le surpasse en éclat apparent ? 150 soleils s'échappent de ce "feu" stellaire, de 4 rayons solaires et 4 masses solaires. Marqué à vie, Pollux !

              Deux compagnons de faible éclat accompagnent Alhéna, à plus de 2’.  Cherchez-les.

x          Xi  Geminorum : Alzirr

a = 6 h 45 m 17 s                    b = 12° 53’ 44”           Sp : F5  III (?)     T : 6700°       (BC : -0,02) m = 3,35          M = 2,13         L = 12              p = 57,02         Dist : 57 AL                 simple

            "Alzirr" : L'orteil droit de Pollux. (Je ne sais pas le sens de ce nom). Un, deux, trois, quatre : quatre étoiles alignées, toutes visibles à l'oeil nu,  pour les pieds des deux frères, Alzirr sise à l'extérieur du rectangle proprement dit des Gémeaux, côté Sud. (voyez la carte). Il s'approche  - 57 AL seulement -le guerrier redoutable. 2,5 rayons solaires, c'est assez pour vous faire peur. 2 masses solaires, sortez-vous du milieu ! Il a beau montrer "patte blanche", malheur à qui recevra ce pied quelque part ! Je compte 12 soleils dans son rayonnement.

e          Epsilon Geminorum :  Mebsuta

a = 6 h 43 m 56 s                    b = 25° 07’ 52”           Sp: G8  Ib        T : 5000°          (BC : -0,6) m = 3,06          M = -4,15        L = 3900          p = 3,61           Dist : 900 AL   un compagnon

            "Mebsuta" : "Le pied tendu". Elle est située en fait sur le genou gauche de Castor. Supergéante merveilleuse ! réveillant l'espace de ses feux d'or : 3900 soleils, phare exceptionnel ! Si bien qu'à 900 AL, vous le voyez encore briller très fort. Son rayon couvre 74 millions de km (106 rayons solaires). Et si notre soleil était comme çà, 100 fois plus gros qu'il n'est ?  Y avez-vous songé ?  50° de diamètre apparent !  De quoi entasser un million de soleils dans son volume ! Un jour, c'est sûr, il deviendra comme ça, mais en conservant la même masse, et en rougissant beaucoup... Alors que la masse de cette étoile monte à 11,5 masses solaires. Sa densité reste faible: 9 x 10-6 !

            Remarquez à 110”  une étoile de magnitude 9 .

Mentionnons enfin Mekbuda, qui est une autre étoile composée, mais dont l'intérêt premier est d'être Céphéide, c'est-à-dire une étoile pulsante de la famille de de Delta de Céphée. Son éclat varie d'une demie magnitude en une dizaine de jours. Elle est située à 540 années-lumière.

Plusieurs amas ouverts brillants peuvent être observés dans les Gémeaux. A commencer par M 35 ***, déjà observable avec des jumelles. D'un diamètre apparent supérieur à celui de la pleine lune, M 35 compte plus de 200 étoiles. Il est situé à 2200 années-lumière de la Terre. Tout près de lui se trouvent d'autres amas moins lumineux.


M35

Dans le même secteur, IC 443 est un rémanent de supernova, située dans une région d'étoiles jeunes et variables, qui pourra intéresser les photographes


IC 443

Même remarque pour la nébuleuse planétaire NGC 2392 = Nébuleuse Eskimo = Face de Clown, découverte par William Herschel en 1787. A 3000 années-lumière de nous, l'objet, de petites dimensions est également de magnitude modeste (9,90). Mais dans les grands télescopes, elle montre une structure en anneaux concentriques dont l'apparence justifie les diverses appellations qu'on lui accole...


NGC 2392

 A signaler encore plusieurs essaims d'étoiles filantes dont le radiant se situe dans cette constellation (seule la position du premier est signalée sur la carte).
Le principal, celui des géminides, n'est observé que depuis le milieu du XIX
e siècle. Les géminides, qui comptent aujourd'hui parmi les courants météoriques les plus actifs, se manifestent entre le 7 et le 16 décembre, avec un maximum autour du 13. Les particules de poussières à l'origine des étoiles filantes pourraient provenir d'un probable noyau cométaire baptisé 1983 TB, aussi connu sous le nom  de  Phaéton, qui est habituellement classé parmi les astéroïdes de la famille d'Apollo. La vitesse d'entrée dans l'atmosphère de ces poussières est de de l'ordre de 35 km/s.
Les mu-géminides, dont le radiant se situe près de Tejat Posterior, sont actifs pour leur part entre le 20 et 25 mars, avec une pointe le 22. Il s'agit d'un essaim plus modeste que le précédent. Il n'a été découvert qu'en 1973. Nettement plus actifs (ZHR respectifs de 30 et de 60), leslambda-et nu-géminides, ne se manifestent que pendant la journée (autour du 12 juillet). On ne peut donc les observer qu'avec des moyens radio et radar.

Le tableau ci-dessous donne les coordonnées (époque J2000,0) des objets du ciel profond mentionnés dans cette page.

Nom Ascension droite Déclinaison
M 35 06h08m52s 24°20'22"
IC 443 06h17m02s 22°28'46"
NGC 2392 07h29m10s 20°54'40"