Le Schmidt-Cassegrain
Un télescope peu encombrant et facile à transporter, utilisable même dans les espaces limités...
![]() |
![]() |
Outre le coût, un des problèmes les plus
importants pour l'amateur qui souhaite disposer d'un instrument d'une certaine
ouverture est l'encombrement et le poids. Un problème non négligeable résolu
dans les années 1960 avec l'adoption d'un système optique de type Schmidt mais
avec une lame de correction - dite "lame de Schmidt", du nom de cet opticien qui
l'inventa en 19320 et l'appliqua aux miroirs sphériques - au foyer du miroir et
non au centre de courbure. Cette variante se traduit par une réduction de la
longueur du tube, ce qui entraîne une réduction considérable du poids et des
dimensions. On peut ainsi installer et manipuler un instrument de 20 à 25 cm de
diamètre sur un balcon alors qu'on aurait le même encombrement avec le Newton
classique de 15 cm ou une lunette de 6 cm. Cette configuration permet donc
d'occuper peu d'espace ou de transporter aisément un télescope de 20 cm de
diamètre.
Le système optique se base sur un miroir primaire sphérique concave (comme sur
le Schmidt classique) auquel on associe une lame correctrice deux fois plus
puissante (pour compenser la distance diminuée de moitié) et un miroir
secondaire convexe. Ce dernier multiplie environ par quatre la focale du
primaire qui, normalement, a un rapport final f/10, alors que le tube ne dépasse
pas 1 m. Un tube si court, et donc léger, ne nécessite qu'un support peu massif,
et par conséquent moins coûteux. C'est pourquoi cette configuration permet aux
constructeurs de maintenir les prix à des niveaux abordables par rapport aux
systèmes classiques.
Les avantages
On a déjà cité certains avantages : légèreté, compacité et prix
compétitifs (tout est relatif cependant). Il en est d'autres : le confort
d'utilisation, par exemple,
Les désavantages
Comme on dit : "tout ce qui brille n'est pas or", et les Schmidt-Cassegrain
n'échappent pas à la règle. Si le fait de mettre la lame correctrice près du
foyer réduit considérablement la longueur, cela limite également le champ utile
dont l'extension a fait la réputation des Schmidt classiques. Avec le foyer
Cassegrain, les modèles les plus répandus : 20 cm de diamètre et rapport
d'ouverture f/10 donnent une bonne correction pour un champ inférieur à un
degré.
Le miroir secondaire