Dans
la table des matières il est indiqué :
Espèce de pyromètre destiné à montrer la dilatation dans tous sens
QUATRIEME APPAREIL Sur une tablette triangulaire de métal A, ( Pl.XVI, fig.2.) s'élève une espèce de pilastres de même matière BC, au duquel vous pendant une chaîne ab, qui soutient par son extrémité inférieure un cône D, qu'on peut faire de différents métaux & rechanger à volonté. On voit en F une lame de métal percée à son centre d'un trou suffisamment grand pour que le cône D puisse s'y enfoncer jusqu'au niveau de sa base. La lame F est jointe à charnières au pilastres BC de façon qu'elle peut être disposée & parallèlement à l'horizon, ou reployée sur la hauteur du pilastre, comme on l'observe en f. E est une lampe à l'esprit de vin destinée à faire chauffer le cône D. |
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USAGE de cet Appareil. On
commence par s'assurer que le cône n'étant échauffé qu'à la température
de l'atmosphère, il entre entièrement dans le trou de la lame F ,& que
le plan de sa base est de niveau avec le plan supérieur de la lame. On retire le cône ; on replie la lame F selon la hauteur du pilastre ; on allume la lampe & on fait chauffer le cône D pendant l'espace de quatre à cinq minutes, afin qu'il acquiert assez de chaleur pour que le résultat de l'expérience soit bien manifeste. On éteint alors la lampe ; on remet la tablette F dans sa première situation, & on observe que le cône D ne pénètre plus aussi profondément dans son ouverture ; le plan de sa base excède celui de la tablette d'une quantité plus ou moins sensible. On peut donc conclure que cette expérience, qui n'est aucun corps qui ne se dilate en tous sens, lorsqu'il est pénétré de matière ignée ou lorsqu'il est exposé à l'activité d'un feu libre ; & c'est sans contredit, un des effets de feu qui mérite le plus l'attention du Physicien.
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Il
lui fournit un moyen de rendre raison de quantité de phénomènes qui y ont
rapport, & particulièrement de ces variations continuelles, auxquelles certains
corps sont exposés dans leur dimension. Il lui apprend ce qui doit
nécessairement arriver à la longueur des verges des pendules, lorsqu'on les fait
passer successivement dans des climats dont les températures sont très
différentes, ou lorsqu'elles demeurent exposées à la différence qu'on remarque
de l'hiver à l'été, dans la température d'un même endroit.
Il lui fournit l'occasion de traiter de ces moyens ingénieux qu'on a imaginés pour remédier à une erreur aussi essentielle dans un instrument qui ne peut être trop exact pour mesurer la durée du tems.
On peut remarquer la qualité de la gravure qui montre avec les pointillés la deuxième position que peut prendre la lame. Cette vue de détail montre la recherche esthétique avec l'utilisation de cette lampe à alcool finement décorée. |
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