La balance hydrostatique ( Tome 1 page 320) Planche XXI
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USAGE de cet Appareil.
Appareils propres à démontrer les lois de la pression et de l'équilibre des
solides spécifiquement plus pesans que les liquides dans lesquelles ils sont
plongés.
Pour
déterminer les loix de la pression & de l'équilibre des solides spécifiquement
plus pesans que les liquides dans lesquels ils sont plongés, on se sert d'une
balance particulière connue sous le nom de balance hydrostatique, dont
nous allons donner la description & à laquelle nous joindrons celles les
appareils qui doivent l'accompagner.
PREMIER APPAREIL.
Le fléau AB (Pl.XXI, fig.2.) ne diffère en rien de celui d'une balance ordinaire ; il doit être très-exact & très mobile & avoir 14 à 16 pouces de longueur. Posé sur un coq C , on suspend à ses extrémités deux tiges de métal D, D, qui portent chacune un bassin de trois pouces ou environ de diamètre. Au dessous de chaque bassin sont deux anneaux ou deux crochets a, a, auxquels on attache des soies, ou mieux des crins pour y suspendre les corps qui doivent plonger dans l'eau. Le coq est fixé sur une lame de cuivre FG, dentée sur sa longueur, en forme de crémaillère. |
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Cette lame se meut sur une seconde HI, à l'aide d'un pignon K, qui engrènent dans les temps de la crémaillère. On retient la lame en situation par un cliquet à ressort a ; il entre dans les dents creusées sur le bord opposé de la lame, & il soutient tout l'effort que la balance peut faire pour descendre. Veut-on la faire mouvoir de haut en bas ? On presse avec le doigt sur la queue du ticket ; on le desengrène & ont fait mouvoir le pignon K en sens contraire. Le tout est porté sur un pied triangulaire LM, fixé sur un plateau de cuivre N, qu'on cale et qu'on met de niveau par trois vis qui le traversent et par le moyen d'un aplomb cd, dont la pointe doit répondre au centre de la platine N. |
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La
flèche ou l'aiguille O de la balance se meut devant un arc PQ, dib visé en
un certain nombre de degrès. Cette flèche, répondant à celui du milieu,
indique que le fléau est dans une situation horizontale. Pour empêcher le
fouet des tiges & que la balance ne vacille lorsqu'on fait mouvoir le
pignon, la lame HI est arc-boutée contre une console qui fait office
d'une jambe de force. |
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DEPENDANCES de cet Appareil
On place au dessous des bassins de cette balance, deux grands gobelets de cristal S,S (PL.XXI, fig.2.), destinés à contenir les liqueurs dans lesquelles on plonge les corps qu'on soumet aux expériences. |
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A et B (PL.XXI, fig.3 & 4.) sont deux supports faits en forme de champignon, auxquels on suspend plusieurs pièces dépendante de la balance hydrostatique. Le support A porte plusieurs billes, deux sont d'ivoire, de même poids & de même volume ; les quatre autres sont de cuivre, de fer, d'étain et de plomb ; toutes de même poids que les billes d'ivoire & conséquemment de différents volume...
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