La vis d'Archimède ( Tome 2 page 264) Planche XVIII
![]() |
![]() |
AB est un tube de métal tourné en forme d'hélice sur un cylindre ab incliné à l'horizon. L'extrémité de ce cylindre est terminée par un pivot qui roule dans une crapaudine attachée au fond du bassin CD. L'autre extrémité du même cylindre se meut sur le haut du pilier EF, perpendiculaire au bassin ; cette vis est mené par une manivelle G. |
![]() |
USAGE de cet Appareil.
On remplit pour le bassin CD, et on fait tourner la vis dans le sens qui convient pour que l'extrémité inférieure du canal puise et s'engorge d'eau ; cette eau passe ensuite d'hélices en hélices, à proportion que la vis tourne ; elle s'écoule enfin par l'extrémité supérieure de la vis, elle tombe dans un réservoir ménagé au dessous ou dans le bassin même.
Pour expliquer plus facilement de quelle manière l'eau se porte vers le haut de cette vis., on a imaginé l'appareil suivant.
A (Pl.XV.fig.5.) est est encore un cylindre, sur la longueur duquel on a enveloppé un plan étroit & flexible AB, garni d'un petit rebord. Les révolutions de ce plan imitent les hélices du tube AB( fig.4.) ; c'est encore une vis d'Archimède, mais dont les hélices sont à jour. Le cylindre se meut sur deux pivots qui roulent entre deux poupées CD élevées verticalement sur la tablette HI. Cette tablette attachée par une charnière à une seconde, NO, s'incline plus ou moins à l'horizon et se tient dans le degré d'inclinaison qu'on lui donne, par le moyen d'un valet K qui s'appuie sur les dents d'une crémaillère LM. |
![]() |
USAGE de cet Appareil.
On introduit sur l'un des pas inférieurs de cette vis, une balle de métal dont le diamètre doit être plus petit que la hauteur de ce pas ; on fait tourner la vie sur son axe, et on voit la bille passer d'hélices en hélices & s'élever jusqu'au haut du cylindre. Lorsqu'on examine avec attention la position successive des hélices, on voit qu'elles forment autant de petits plans inclinés, sur lesquels la bille roule continuellement. Rien de plus ingénieux que cette machine, mais rien en même temps le plus borné que le service que l'on peut en attendre. On ne peut par son moyen, porter l'eau à une grande hauteur, il faudrait pour cela donner une très grande longueur au cylindre sur lequel la vis se roule. Il serait alors prodigieusement chargé, il se courberait sous le poids du fardeau, et serait bientôt hors de service. En second lieu, cette vis lorsqu'elle est simple, le dégorge pendant un quart de sa révolution, et conséquemment on perd les trois quarts du temps, pendant lequel on la fait agir. Si on la fait double, on gagne à la vérité ; mais il y a toujours la moitié du temps de perdu.
L'appareil est richement orné. Il est possible d'en modifier l'inclinaison.
L'appareil déjà décrit dans l'antiquité par Archimède, met en action le principe d'une succession continue de plans inclinés.
|
![]() |
![]() |
|
|
canique et pesanteur
Bois décoré: motifs floraux, carton laqué pour spirale hélicoïdale Dimensions: L 4 3 -I 15,5 -h 42 (maximum) Classé Monument Historique.
-Catalogue de
-Sigaud de Lafond. Cabinet de physique tome1 pl. XVI fig 5.
L'appareil déjà décrit dans l'antiquité par Archimède, met en action le principe d'une succession continue de plans inclinés.
La mise en rotation, grâce à la poignée terminale de la spirale hélicoïdale -qui est à jour -permet de faire monter progressivement une petite bille déposée sur le pas inférieur.
En roulant continûment sur une série de plans inclinés, l'objet (bille) ou le liquide s'élève du point le plus bas au point le plus élevé de la vis.
Copyright © 2009 - Contact
Accueil > Instruments > La vis d'Archimède > Détails